Présentation de l'éditeur :
Maman disait de moi que j'étais un ange.
Un ange tombé du ciel.
Mais les anges qui tombent ne se relèvent jamais...
Un ange tombé du ciel.
Mais les anges qui tombent ne se relèvent jamais...
Je connais l'enfer dans ses moindres recoins.
Je pourrais le dessiner les yeux fermés.
Je pourrais en parler pendant des heures.
Si seulement j'avais quelqu'un à qui parler...
Tama est une esclave. Elle n'a quasiment connu que la servitude. Prisonnière de bourreaux qui ignorent la pitié, elle sait pourtant rêver, aimer, espérer. Une rencontre va peut-être changer son destin...
Frapper, toujours plus fort.
Les détruire, les uns après les autres.
Les tuer tous, jusqu'au dernier.
Gabriel est un homme qui vit à l'écart du monde, avec pour seule compagnie ses démons et ses profondes meurtrissures.
Un homme dangereux.
Un matin, il découvre une inconnue qui a trouvé refuge chez lui. Une jeune femme blessée et amnésique.
Qui est-elle ? D'où vient-elle ?
Rappelle-toi qui tu es. Rappelle-toi, vite !
Parce que bientôt, tu seras morte.
Je pourrais le dessiner les yeux fermés.
Je pourrais en parler pendant des heures.
Si seulement j'avais quelqu'un à qui parler...
Tama est une esclave. Elle n'a quasiment connu que la servitude. Prisonnière de bourreaux qui ignorent la pitié, elle sait pourtant rêver, aimer, espérer. Une rencontre va peut-être changer son destin...
Frapper, toujours plus fort.
Les détruire, les uns après les autres.
Les tuer tous, jusqu'au dernier.
Gabriel est un homme qui vit à l'écart du monde, avec pour seule compagnie ses démons et ses profondes meurtrissures.
Un homme dangereux.
Un matin, il découvre une inconnue qui a trouvé refuge chez lui. Une jeune femme blessée et amnésique.
Qui est-elle ? D'où vient-elle ?
Rappelle-toi qui tu es. Rappelle-toi, vite !
Parce que bientôt, tu seras morte.
Avis :
Depuis longtemps j'entends parler de la plume de Karine
Giebel entre autre par mon ami Samuel Delage.
En tant qu'amatrice de thriller, je me devais de me lancer
un jour pour découvrir cette auteure.
La quatrième de couverture me laissait entendre que ce
serait un bon thriller mais sans plus. L'histoire reste très vague, on a très
peu d'information sur le sujet.
Le prologue pose les choses...
On va très clairement parler de l'esclavage. Mais pas
n'importe quel esclavage. Pas celui que l'on a appris dans les livres
d'Histoire même si il y ressemble beaucoup.
La différence est qu'il a lieu en France, pays qui l'a
abolie 1848 par le décret de Victor Schœlcher.
Nous avons donc à faire à un esclavage moderne. Des petites
filles sont vendues par leurs parents qui pensent qu'elles vont vivre une belle
vie en France. Elles sont en faite confrontées à l'horreur absolue.
La petite Tama à 9 ans au début du livre.
On va vivre l'enfer avec elle. Cet enfer ne semble pas avoir
de fin. Elle va subir les pires atrocités possibles et inimaginables.
J'ai eu mal avec elle. J'ai eu le cœur brisé à de multiples
reprises avec elle. J'ai ressenti la colère, la peur, la tristesse. J'ai vécu
l'injustice avec elle. J'ai surtout perdue espoir avec elle.
Par moment on entrevoit une petite lueur d'espoir mais
Karine Giebel joue avec nos nerfs, nos émotions et cette lueur s'éloigne et
nous semble inaccessible plus on avance dans l'histoire.
De l'autre côté on a Gabriel.
Son histoire est presque secondaire par rapport à celle de
Tama. Cet homme est sombre. Ce n'est pas un gentil. Son passé lui pèse
énormément.
Sa vie va être bouleversé du jour au lendemain par une jeune
femme qui ne se rappelle de rien.
On ne voit pas le lien directement avec l'histoire de Tama
même si on se doute de quelque chose.
Le lien entre ces deux histoires va nous faire un bien fou
dans la lecture.
Autre point commun entre ces deux personnages : l'esclavage. Gabriel est l'esclave de son passé.
Autre point commun entre ces deux personnages : l'esclavage. Gabriel est l'esclave de son passé.
Mais avant tout cette histoire nous permet de souffler avec
l'histoire de Tama qui nous ronge de l'intérieur.
Ce livre, je l'ai lu en deux jours. Autant vous dire que
cela arrive très rarement. Mais ce qui est plus rare est ce que j'ai vécu à la
lecture. Je me suis sentie à la place de Tama. J'ai ressentie ce qu'elle
ressentait. Cela a été d'une rare violence. Une violence physique mais aussi
mentale.
Mon cœur s'est emballé à de très nombreuses reprises et
pendant longtemps. Plusieurs fois j'ai eu envie d'abandonner ce livre tellement
cela me faisait mal. Mais je me suis forcé à continuer car je me suis dit que
les choses allaient s'arranger à un moment. Il y a un petit côté
"pervers" dans cette lecture. On a mal en lisant les horreurs qu'elle
subit mais on a envie aussi de continuer pour savoir.
L'alternance des chapitres et des points de vue est au début
difficile à suivre tellement on est happé par l'histoire mais au final elle est
très intéressante et réussi.
Même si Tama est le personnage principal, les autres ont une
importance et nous touche tous. Certains ont beau être horrible, on leur trouve
quand même des excuses à leur attitude.
Ce livre fera partie des livres qui vont me marquer à vie.
Je suis ressortie vidé de cette lecture. Mon cœur était déchiré et l'est
encore. Karine Giebel, que je découvre avec ce roman, signe un livre magistral
que je mets à la même hauteur que celui de Ghislain Gilberti que j'ai lu
dernièrement.
La longueur du livre peut effrayer mais sa puissance est
telle que les pages défilent à 200 à l'heure la terreur chevillée au corps.
Je déconseille ce livre aux âmes trop sensibles. Par contre
pour les autres, ne passez pas à côté !
La violence n'est pas gratuite car elle est en accord avec
le thème qui lui même est violent.
Ce qui frappe aussi dans ce livre c'est que cette histoire
pourrait être vraie. L'esclavage sous cette forme existe encore dans notre
pays (article).
Ce livre est plus qu'un coup de cœur. C'est un coup au cœur,
un coup dans le ventre...Une claque monumentale !!!
Édition : Belfond - Date de parution : 29 Mars 2018 - 744 pages
Tu devrais te lancer dans "Meurtres pour rédemption" de la même auteure. ça a été un livre poignant, j'ai pleurée plusieurs fois et j'ai vraiment vécu l'histoire de Marianne. 900 pages que j'ai avalé très très vite et une histoire qui m'a marquée à vie! J'ai hâte de me procurer "toutes blessent, la dernière tue" surtout après avoir lu ton avis!
RépondreSupprimerSalut !
RépondreSupprimerÀ lire : "Juste une ombre" et "De Force" qui sont sublimes. Le purgatoire des innocents est juste sublime également !
Tu donnes envie avec ton avis !!